C'est un rite, c'est un plaisir, la relève du mail matinal ou du mail du soir, une sorte de pochette aux surprises, parfois douces parfois inutiles parfois dures. Mais à chaque coup, une petite impatience, un léger trac, un frisson de ce que l'on va bien pouvoir découvrir. Oh... rien, peu, pas grand chose, léger, léger, léger, mais quand même... au coin de l'esprit, qui sait, qui croit savoir, des lendemains et des hasards ?
Le signe d'un espoir, une manière de voir devant et de se demander de quoi il sera fait, ce devant.
Et quoi ! La vie pourrait ainsi bien changer en quelques mots. A l'instar de celles et ceux qui devaient peut être en changer - de vie - s'ils avaient reçus ces lettres perdus en haute mer ou ces lettres qui prennent le temps d'arriver*.
Un sacré vertige d'ailleurs l'idée même que tout aurait pu être différent, une sorte de voyance à rebours, une remontée du temps et l'imagination qui va bon train en redessinant tous les possibles chemins.
Pagaille dans le présent. Le mélange des temps et la foire aux questions. Voilà que les choix passés prennent une couleur singulière lorsque l'information d'alors se dévoile ensuite. La fuite des certitudes et le doute qui revient, ou la nostalgie d'un temps ancien, qui sait, qui sait.
Finalement, ce passé à recomposer n'est pas plus certain que le futur n'est prévisible et il ne reste plus qu'à apprécier ce qui se fait.
Un sacré vertige d'ailleurs l'idée même que tout aurait pu être différent, une sorte de voyance à rebours, une remontée du temps et l'imagination qui va bon train en redessinant tous les possibles chemins.
Pagaille dans le présent. Le mélange des temps et la foire aux questions. Voilà que les choix passés prennent une couleur singulière lorsque l'information d'alors se dévoile ensuite. La fuite des certitudes et le doute qui revient, ou la nostalgie d'un temps ancien, qui sait, qui sait.
Finalement, ce passé à recomposer n'est pas plus certain que le futur n'est prévisible et il ne reste plus qu'à apprécier ce qui se fait.
Comme une attente en proue de pensée donc, le mail du matin ou le mail du soir.
Une invitation ou un spam, un salut ou une simple info administrative sur le prochain dossier DRAC et de "commande d'Etat", qu'importe le flacon et le contenu et l'étiquette, cela reste ce rendez vous lumineux, la possibilité d'une évasion, un contact avec l'ailleurs. Et l'ailleurs, on le sait, est grand pourvoyeur de changements.
Mais, mais, mais, pour tous les connecté 20/24h 7/7, il reste encore un mystère. Qui donc fabrique des mails entre 2h et 7h30 heure du matin ?
Alors décidément même pour ceux là le plaisir du coup de théâtre ou du simple enthousiasme de lire ses mails reste une possibilité. Le monde numérique est sans limite.
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