dimanche 26 décembre 2010

Les mots silence.

 Hum ! Faudrait-il n'être que Steve Austin*  pour emballer Wonderwoman* ; question de styles adéquates alors, les corps en faux-semblant et les nudités en étalon. Correspondances trop grossière, l'évidence des élégances en miettes, ce serait trop simple. Les mots sont Rois au domaine des ivresses sensuels, tels surgit du panache. Ding Dong.



Mais les mots peuvent ils, séduire au delà d'un silence ? Traverser les mers, outrepasser les terres, puis survoler l'étrange brouillard, iodé. Venir à bout, venir au bout, d'une étendue silencieuse, d'un champs de chuts, dodelinants se balançant - indifférents tourne-dos à la parole, d'un bouquet de boucan de rien et de ce trop long moment qui ne retient. 

Passer outre, et tenter le temps, contre le vent.

Mais les mots peuvent ils, caresser au delà d'un silence ? Transparence des apparences, subtils révélations et secrètes expériences, ils se donneraient une chance. Un déploiement de pensées pour jeter les sens, de l'autre côté, en liberté. L'esprit de l'ombre, des douze minutes vingt huit, qui s'envole, ces mots qui montent et qui passent les murailles et les distances, et les altitudes, et des certitudes qui éclatent, des absolus qui s'effacent, des réalités qui s'éloignent, et l'horizon qui s'ouvre, un si aimable paysage, qu'il est élancé le vol des mots qui font surface. La voilà la voici la caresse, au loin, sans rien, juste au son de menus écrits.

Laisser aller les brises, cueillir et porter le touché d'un baiser.

Mais les mots peuvent ils, se souvenir au delà d'un silence ? S'enfoncer au coin des senteurs de précédents échanges, ces doux charmes de l'oral ondulant et d'une bouche invisible et séduisante, un entrefilet, une fine bise, les mots comme une galoche, l'histoire d'un conte osé, comme avant, comme dans l'ancien temps.

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