mardi 21 décembre 2010

"Pour le reste on ne peut rien dire".

ca ce clique, bah oui.... 3:38.


Mais alors ce qui reste devient d'un coup plus important que ce sur quoi l'on peut dire. La recherche de la fin/début du Monde, la frontière du connu, les planeta incognita (forcément, forcément), l'Eldorado bourré d'ors et de diamants (ce n'est qu'une allégorie joyeuse), les espaces où peut être, mais surement, la vie existe, autre, différente, singulière, tout ceci, tout cela va nous mener à l'Odyssée et l'envers du décor (Homère Simpson, explorateur, tu nous tiens !*), à la découverte des découvertes, aux révolutions à vivre... bon ok. Mais.

Mais tout de même, après le coup de "Nostalgie de la lumière"*, on peut comprendre que tout étant passé, que rien n'étant présent si ce n'est cette infime parcelle de temps qui fait la fuite en avant, il va falloir s'accrocher à ses baskets pour chercher le point d'origine.
Reste alors l'imagination, les hypothèses et les spéculations. Et la poésie. Car il y a dans cette quête à la Sisyphe, cette certitude de ne comprendre que ce qui n'est déjà plus, dans ce besoin d'aller au loin, cette attitude désespéré et enthousiasmante, il y à là une poésie d'une intensité renversante. Un vertige un gouffre et une raison de vivre. Paradoxe des fuites. Oxymore des envies.

Et revoici la carte à construire, le chemin à établir et l'endroit où l'on ne sait où l'on ne sait. Retourner en arrière (le big bang12 comme singularité hypothétique car cela se discute et que cette discussion sera elle aussi discutée*) en allant de l'avant, en créant et inventant les coups de génie, ruses et astuces intellectuelles pour décrypter et construire le château de carte des explications actuelles.

Au delà de cette stupeur, ce saisissement devant le plongeon des Danaïdes, il reste la possibilité de faire entendre un échantillon* de l'inconnu par la poésie de l'existence.

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