lundi 17 janvier 2011

36 étages en dessous. Et le soleil toujours au dessus.

aperçu d'un travail en cours de Paul Hommage*  - photo volée.


Qui connait vraiment le 36ème dessous. Tous l'ont visité mais chacun son style, chacun sa peine et chaque fois du nouveau. Les Cercles de Dante bien en soi, assis au bord des abandons et le pull marine qui se défile au fond d'une piscine ; peinard vacant.
Tiens ? Le théâtre* des quotidiens à échappé aux joies de vivre, une belle part de dégât, un inconnu ravageur, l'envers amer du monde et le jour qui file qui file*.

Et ça déboule de tous les coins dans tous les coins, à l'improviste, on ne sait on ne sait, une embrassade de chanson froide*, une apnée des sens et des réveils, cette étrange sensation de ne jouer à rien et de ne plus rêver de rien. 
On dit cafarder, bourdonner, broyer du noir, avoir les hannetons dans la soupente, des papillons noirs, se miner le cerveau à l'envers et le moral à zéro ,voyager pour une fabrique de cirage surtout quand le cœur n'y est pas, c'est la déprime, la tarentule, le pot au noir ,le spleen, le blues, la sinistrose qui envahit quand le moral est en flaque ou bien bas dans les chaussettes à se retrouver comme un singe en hiver, abattu, déglingué, dézingué, enfoncé et vidé, en se coltinant les idées noires la bile et autres sangs à manger. Mais tout ça c'est des histoires, des fadaises des salades c'est ouf c'est tout.



Lever les yeux et la trouée le rebond l'envolée, passer le coin des souterrains et retrouver, heureux, l'envie d'aile.
Oh dessus, le soleil. Comme d'habitude.

Ouf. "Pas grave" aurait dit la jolie trapéziste aux ailes du désir* et à la soif d'amour.


"je sais maintenant ce qu'aucun ange ne sait",
en se brulant les ailes aux saveurs tristes et joyeuses du monde terrestre


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