mardi 18 janvier 2011

Les journées potron minette.




RESUME

Elles n'ont pas le temps d'y échapper les matutinales (d'où le résumé), toute la vie devant, un tas d'avenir à escalader un bout de soleil au coin du nez et la fleur à l'air. C'est jamais trop tôt pour le jour qu'elles ouvrent, le premier bâillement et leur corps qui s'étire, un café qui fume et la chaleur des envies qui se profilent, une rosée fugace, une fraicheur qui file et ce beau mardi qui les épanouit. Comme lundi, comme samedi ou vendredi ou jeudi. Et mercredi.
Le monde est tout à elles, dés potron minet, et tout le monde en elles, dés leur yeux affamées et leur grand cœur ouvert. Ça file doux et ça file heureux.



ET LE RESTE

Dés 7:13, 7:18 ou 7:21 ou 7:19, le temps de s'évader, hop, faut pas que se lever faut filer, le temps de rien pour le temps de tout, le jour s'est levé, la peine à peine enfilé et la porte à porté de main, le cœur et l'esprit à la queue leu leu et le reste en vrac en pagaille en rigolade.
La vie de l'autre côté, ensoleillée ou sous la pluie, la belle journée qui s'emplit qui s'empile, et, hum, se demande ce que cela va encore bien donner !



ET APRÈS

Comme di... non, pas comme dimanche. Dimanche, s'est le temps qui s'étire, c'est le lit qui se love, qui se donne qui s'abandonne. On se fait le temps puisque l'on à tout le temps. Couette et tralala, le café attendra bien et le reste, itou. 
Chouette. On dirait que le soleil se lève, on dirait que la pluie s'emmêle, on dirait que c'est toujours le matin.  On ne sait vraiment plus et qu'importe. C'est pas le moment de la relève, doux tangué par la ouate des idées encore un peu endormies caressées, légèrement délaissées. C'est dimanche, c'est le rien idéalisé c'est bien.


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