mercredi 26 janvier 2011

Les paradis perdus.

 oui, oui, ca ce clique, ca ce clique... ben oui.


Des bouts de ci des bouts de ca, qui se dissipent qui s'inscrivent au creux des creux, quelques paradis évaporés* d'un avenir escamoté. Ça se traine comme une paire de casseroles, avec l'espoir secret de les retrouver un peu après. Qui sait des avenirs radieux ou tristes qui auraient pu avoir lieu ou qui peut être aussi n'eurent pu se lever. On ne sait, on ne sait, mais le gout nostalgique de ces futurs déballés s'accrochent désespérément aux présents en bernes, une mélancolie obstinée, butée, entêtée, comme une traine au fil des pensées noyées de vague à l'âme. 
Cette tristesse ensoleillé, l'inconcevable alliage, comme une confession ambrée, ou une mémoire qui tient plus que tout à son futur si peu embrassé. C'est vrai, on dirait que cela reste agrippé comme une ancre de dernier secours. Avant demain, la résistance indestructible et gravé de si uniques moments.
La belle époque, l'age doré soulevé, comme un pain croustillant aux senteurs de blés, et les petits riens qui remplissent tout une journée, comme si nul autre n'était. 
C'est un éden enfoui et dorénavant tellement bien protégé, une mise au secret pour les soirées submergées et les manques écrasants. Ses bouts de ci ses bouts de çà, détails lumineux, infimes élégances et renversantes vérités, l'intimité spécial très spécial d'un irremplaçable présent déployé, le regard, et cet éclat d'une manière, d'une existence, d'une pensée.

Mais bon sang ! Que vient faire la gravité dans tout cela ? Milles merveilles qui filent, milles lumières qui s'évanouissent. Le dernier saloon ? C'est pas possible !

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