La coulisse déboutonnée, voilà les rêves du dessous sans dessus et au grand air exposés. Federico Fellini les avait gardés par devers pendant un paquet d'années, ces rêves notés, ces carnets de 22 ans d'expéditions nocturnes ("Le livre de mes rêves"**).
Les femmes mirobolantes, le sexe comme fantaisie joyeusement démesurée et la mort en loucdé qui pointe son nez. C'est tout l'univers de ces songes secrets, redessinés, recoloriés, bricolés. Une pornographie poétique, un bel érotisme étoilé. Et que vive la nuit impudique débraillée.
Et puis, dans le coin de l'esprit, cette pensée pour les débordements incontrôlés des vols noctambules. Il faudrait pouvoir se connecter, définitivement embarquer pour ramener cette folle vérité enchantée. Goya* en mémoire pour les terribles cauchemars, Dali* pour les impayables élucubrations (et la tentation bien sur*) et tant d'autres tant d'autres ; c'est surement par là bas que cela se passe, au gré des affabulations et des déroutes d'une nuit ivre.
La beauté brut des sans retenues. On en rougirait si on ne savait en arrière-pensée que ces rêves et ces élucubrations érotiques extraverties ne font que donner un sourire aux convenances des réalités tristes. Le désir échappée, en roue libre, pour de grandes équipées en terre ardente, il serait dommage de s'en priver.
Et se noyer dans les scénarios affolants, et se lover dans les situations affriolantes, tremper dans les secondes vies aux dons lubriques et féériques, se payer des douches épatantes et des lieux rocambolesques, oser oser, s'enfoncer et replonger dans le noir merveilleux, les satins savoureux, lécher le temps illimité sans fins sans liens, caresser l'insensé, l'immodéré et en reprendre une louche, on sait jamais.
Rêver la nuit c'est luire de nuit, partager l'incroyable et l'inimaginable, ouvrir les frontières des interdits, sauter par dessus bord, lâcher les rennes et se baigner dans des illusions fougueusement pygocoles.
Rêver la nuit c'est luire de nuit, partager l'incroyable et l'inimaginable, ouvrir les frontières des interdits, sauter par dessus bord, lâcher les rennes et se baigner dans des illusions fougueusement pygocoles.
Non, ce n'est pas qu'une histoire de fesses décachetées - splendides lunes reluisantes (tout de même tous aiment quand même, troubler la face cachée*) - mais bien une liberté sans surveillance, la réalité émoustillée. L'air de ne pas y toucher, et puis...
Vive la vie rêvée, ca peut donner des idées - déshabillées.
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