lundi 14 février 2011

Entre Ciel et Terre.



Entre cendre et braise elle fait mouche, fière et pas farouche, entre ciel et terre elle se maintient, d'une drôle de manière qui manque pas d'air, juste à la pointe de l'idée, mutine, coquine et gaiement butinée par la brise des matins ou des belles journées.

Entre cendre et braise, elle est à la fête, tellement légère cette flammèche, l'irrésistible espoir des atmosphères, et le reste avec et le reste avec.

L'escarbille, car c'est bien elle la métaphore d'une belle étincelle, qui joue au billes avec les souffles et les courants d'air. Polissons et galipettes de bluette, on dirait des arabesques. Un vol à voile au feu ardent d'une si simple élégance, d'une finesse et d'une délicatesse tellement sans pareil et cette sensation impudique d'une glisse aux courbes et contours de séductrice.
Dans l'aérosphère, la fine aux allures d'épicurienne enivre d'alcool et  laisse silencieusement l'empreinte éphémère d'un souvenir à jamais pétillant. Éthylique.
C'est son domaine. Sa Terre à elle. Son jardin d'Éden. L'endroit des envers, entre paradis et enfer, le lieu des licences joyeuses et des appels d'air malicieux. Gare aux fesse-mathieu, car ici, l'escarbille est Reine, et espiègle.

Fraise des matins aux yeux neufs et rieurs et l'esprit comme une rosée. Mouche du coche des ennuis et poil à gratter des jours gris, l'escarbille, cette métaphore cette étincelle, une fleur dans l'œil, un fruit dans le cœur.

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