samedi 12 février 2011

Les poèmes à l'eau.



Comme sous un air de Barbara*, on pourrait croire les nuits tristes et les jours en fuite, mais non, nez en l'air, esprit bleu et la cocarde noctambule, on parlerait de poèmes à la fée verte, cœur d'absinthe, on causerait de lendemains ou d'après-demains, corps apaisés, on tenterait les oxymores les métaphores ou les tropes et les salto de mots, c'est fin c'est rigolo, on sauterait de ciels en ciels et sept qu'importe, les lois n'existent pas, c'est le vol de nuit, c'est comme une île au bout des lèvres* sans quotidiens sans ordinaires juste un rendez vous, un coin un pré carré un oasis d'océan si ça existe, et les plages qui amènent et le vent qui soulève et le sable simple et charmante caresse. Clair de nuit.

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