dimanche 13 février 2011

TacTic, pile à poil.

photo courtesy of  some kind of philosophie


Ah ! L'espace en vrac, silence tonitruant et berluré des tohu-bohu passés, exhibés, hop là ding, c'est l'idée d'une pépée, hop là dong, la musique d'un aperçu et l'ensemble des horloges à vue qui se mettent à susurrer le tintamarre. Hypnotique. Pornographique.

Chacune à leurs milliers de réveils et de rendez-vous galants, oripeaux voyeurs d'antan agrippés, dès potron-minet, ou pour la journée d'autant. 
Tac le double temps, tic le double sens, et toc permanent, l'avant mis après de côté, et l'après jeté avant, le reste sur la pile des heures aux minutes comprimées ou dépliées, comme un détail élastique et l'illusion du rossignol domestiqué. L'érotique tactique du temps incontrôlé, l'impatience des sonneries de recrées à venir.

Les voilà les voici les aiguilles aiguisées, talons perforants des esprits tourneboulés, mirettes ravagées. Ça se balade à oilpé* devant dans tous ces mouvements, comme le juste à temps ambré sur le juste à corps cambré, on dirait le chic piquant des heures frivoles qui vont se tatouer, ou qui aimeraient se graver. Instants logiques, sous les quartz disco électro électriques.

TicTac en tas, et électrochocs en baguenaude.

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