mardi 1 février 2011

x2+9-1+6-5+3-7+2.




La vie légère des tournées*, fille des airs pour fond de tête enivrée, sans fins pas de débuts et l'impression a-pesanteur du posé grande allure belle image. La tournée ou la vie est ailleurs comme qui dirait, souffle au cœur et la sensation que le monde ne se résume qu'au temps suspendu. 
C'est ainsi c'est facile comme une balade d'esprits claquettes*, à survoler le plancher des vaches - qui ne se soucient qui ne se retournent - en radada au ras des pâquerettes, on dirait le courant d'air d'une ombre légère, un peu beaucoup passionnément, trainant les savates d'une mélodie* aéronautique, et rien qui ne retient et rien qui ne retient. 

C'est pas commun c'est pas banal, la tournée ou l'ivresse des plus rien et aussi peut être  surement l'impertinence joyeuse de ces moments qui se donnent dés le premier soir, et au petit matin. 

C'est vrai, la tournée est une extraterritorialité des banalités, un truc à part à coté, une manière de lever les pavés pour une plage, comme un solo* d'instantanéités à fond de train à tout berzingue, et, pourquoi pas, en italique pour signifier l'étonnant équilibre de ces lendemains non-préparés au gré des vents et dans l'air du temps. 
La tournée ne se détaille pas dans ses événements, elle se déshabille au coté des vérités,  nue, une sorte de paradis qui swing*, tout dans l'instant et le reste à vau-l'eau, et alors. La tournée ou la nuit brillante à paillette sans passé sans réveil, sans contact* dirait même Art, dirait même l'art, la pensée au dessus des rainbows* et tout le reste avec. 

Faut pas se gêner. La suite à poil, sans le moindre souci du privé, tout déballer pour mieux foncer et se détacher des réalités, et survoler les chaussées, et effleurer les possibilités, et effeuiller les potentialités, et tromper l'ennemi-ennui, l'adversaire-désespère, l'antagoniste-agonie. Hop. Droit devant et cheveux au vent.

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