jeudi 10 mars 2011

Scratch.

et oui, ça se clique... et en fr*


Décidément, le vinyle d'Emile Berliner* ne quitte personne. En monts et vallées  sensuelles comme il fut dit* aussi, voilà à force de montrer, de déballer de déshabiller et de tout ausculter qu'un mystère s'évanouit et qu'un autre apparait. Question d'échelle, mais le savoir ne s'arrête jamais. Les solutions amènent inévitablement à d'autres questions. 

Qu'importe alors le polychlorure de vinyle, c'est tout l'incroyable univers provoqué par l'invention qui transporte. L'imprimerie fut une découverte, mais la diffusion à grande échelle des savoirs et des idées bien plus encore. A chaque technique sa trouvaille, et l'immensité des conséquences. Du protocole de communication IP* à la société des réseaux, deux mondes. Celui de la recherche et celui des métamorphoses gigantesques d'une société qui passe d'un coup d'un seul dans le champ de l'information brute, débridée, permanente et presque totale. Mœurs et limites évoluant en conséquence. Et la vie privée au rebut.

Pourtant le vinyle (le golden record comme ultime*) résiste, témoignant de la qualité de l'innovation en tant que telle. Si le CD est de moindre qualité du point de vue de la couleur du son et des basses ronflantes le voilà dans tous les rayons de par le pragmatisme et l'efficacité industrielle. 
Le vinyle ramène sa fraise*, au nom d'un temps, d'une révolution et des ses charmes, et de tout ce qu'il à fertilisé artistiquement et fait grandir. Finalement les grandes inventions ne meurent jamais, elles se faufilent au gré des nouvelles et des plus anciennes comme un fil, comme un savoir agrafé hors temps.


clique, pour savoir, clique...

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