vendredi 29 avril 2011

Fugue et perdu.



Le temps n'est qu'une apparence, celui d'une conscience et du point de vue. Mais que devient ce qui s'enfuit,  hors de son temps, hors de sa prunelle et au gré de son histoire. L'esquif des aiguilles balloté par l'absence.
Et le temps à soi au milieu de l'océan du temps à tous, ce n'est plus le même, ce n'est pas pareil, balloté. 
D'un levé de soleil au levé d'une Lune il existe un envers et un autre côté et tout un monde, quelque chose, un petit coup d'œil qui tourne et qui se détourne, comme une éclipse, la fugue de ce qui s'échappe entre le temps qui se lève et le temps qui s'endort.

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