Hop hop hop. Lendemains brouillons des précipices à venir mais Martial Solal en fond de fond pour donner le pep's des rebonds octogénaires. La musique entre les doigts et la poésie au culot des esprits. "Ahhhh...", on connait on connait et l'humour qui finit et les applaudissements à peine commencés et l'élucubration qui déjà éblouie. My funny valentine, triste oui, mais non, sautillant de vivre et de dégoter en deçà au dessous le soleil qui brille et la finesse élégante du détournement des joies de vivres.
Tout est là tout est là, l'espace noir & blanc qui s'agrandit et les yeux qui s'arrondissent au gout des facéties en technicolor© et des chausses-trappes à oreille. On pourrait prendre la poudre d'escampette pour plusieurs éternités (une à chaque seconde) dans ces divagations inventives, circonvolutions aériennes qui jouent les trompe-la-mort et donnent à penser la journée comme un événement acrobate.
C'est ça le truc, il n'y à pas mystère. Passer l'arme à gauche des réalités et se décalquer au milieu de ces instants sans fins. Qu'importe alors le thème, celui d'un Lover man* à vau-l'eau par exemple. L'essentiel est dans ce qui s'élève et s'invente jour après jour, tournant le dos aux pesanteurs de ce qui ne se fait pas, encore.
Et l'espièglerie* de Martial Solal, galéjade faite aux mauvais esprits, et aux temps un peu tristes. La fine fleur est en l'air, matinée de pensées rubans colorés qui swinguent cheveux au vent. Un contrepoint rempli de malices comme un trésor de gamin toujours surpris. Allez ! Pause*.
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