mardi 24 mai 2011

Le problème du saxophone.

ça se clique, au risque d'une ruine


Le problème du "saxophone" c'est le Jazz (et à une autre époque, l'armée*). Non pas qu'il n'y fut pas bon, bien au contraire, mais comment le sortir de ce que l'on s'attend à entendre pour le voir apparaitre en musique contemporaine ou en noise ou en musique improvisée ou. Le code culturel est mainstream - même dans les niches - et chaque période, ère ou époque connait ses résistances d'existence face aux appels de la nouveauté et de l'inventivité. 
En jazz, il fallait bien "sortir" à un moment du son et de la manière de Charlie Parker* (même ivre* - pour ce solo il était porté prés du micro par Ross Russell le producteur des sessions d'enregistrement), puis de John Coltrane**, puis de Mickael Brecker* (avec quelques citations historiques qui brouillent les pistes*), et tutti et tutti - sans parler de * !
En musique classique aussi comment enfin ne pas se laisser evouter par les micro-tonalités, les multiphoniques, les dissonances, le spectrale, le son et ses intérieurs, l'abandon de la note et "sortir" du romantisme... ou de l'Arlésienne de Bizet* par exemple.
En tout lieu enfin, comment profiter des merveilles vibrantes de ce tuyau et ses innombrables possibilités sonores, richesses issues d'une mécanique des fluides, des phénomènes physiques du son, élément omniprésent et sensationnel.

Du coup quel plaisir, là de suite, de l'entendre (entre autre, entre autres) dans XAS de Xenakis*, Zu* ou ici, avec les Ruins* et plus précisément en live avec Tatsuya Yoshida* (et parfois avec Ono Ryoko*). Thank you !



itou idem pareil au même

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