vendredi 27 mai 2011

"Roads ? Where we’re going, we don’t need roads" - Retour vers le Futur dans un billet abscon.

Alors ça commence fend la bise, au kilomètre O, c'est là c'est simple, l'absolu droit devant et full speed. Objectif Lune en ligne de mire, rien de plus facile. Coureur d'une course en tête et espoir au dossard bleu nuit.
Ce que l'on veut du delà est devant, démarrage sans complexes, le premier pied qui ose, l'autre et la route qui se déshabille, course poursuite d'une philosophie, aphrodisiaque.




3 comme on 1 2 3 Soleil ! et full fun full sun, tout se fait sans fuel, l'oxygène en carburant et les yeux déjà devant, plein de zef. Ça pétarade sous les semelles qui écrasent le bitume et survolent les lignes blanches sans soucis, sans interdits. On dirait des claquettes mirifiques, cette manière de danser, en volant, de rebondir, en joie de vivre, sourire au cœur et le reste derrière, en pensée balai.
 



Endorphines lumineuses du kilomètre 5, voilà les étoiles qui sautillent, artères bourrées de substances intimes full dream, ça circule de bas en haut, les pieds dans le caillou et le reste en l'air. Shoot émotif et les foulées comme autant de rêves archi-bottés. Bien calé dans le sentiment impudique, le courant d'air le long des enjambées et le paysage qui défile, et le paysage qui défile.

Rien n'est plus devant rien n'est plus derrière, sens dessus dessous, la soif des réalités transformées au prisme des envies.




A 10, rien ne va plus rien ne va plus, sauf l'envie, full kiss, sans limites, et on le sent on le sait maintenant le kilomètre 12, celui dont on espère dépasser les bornes, ne sera qu'une rigolade, le corps au delà et l'esprit ailleurs, full life et la tête qui tourne et la tête qui tourne. 


 


C'est la lune du 12, celle dont on fait tout une histoire, fabrique à émotions et eden secret, la vision qui se brouille et la flottaison aléatoire de pensées sans ancrages, un vent stratosphérique tourneboule autour des idées noyées par les effets. Un full aux as qui aimerait emporter la mise et se laisser aller dans les champs de blé. La nuit du kilomètre 12 est une lubie, une marotte que l'on garde comme une confiotte, pour les jours sans et le corps absent. Mais le temps avance, le chemin se précipite...





Roads ? Where we’re going, we don’t need roads, car au 17 tout est rouge, plus de route ni d'asphalte à bruler, le reste est ailleurs, l'indéfini comme horizon et les avenirs libérés, au milieu des lendemains.  

Full flight, une Odyssée d'aucune mer d'aucun ciel, le simple décor de ce qui est gardé, et préservé.

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