clique et free
Le public ? Quel public ? Parfois l'art n'est pas une rencontre mais une affirmation. A prendre ou à laisser. A 9:01 tout est là ! Pourquoi changer, il ne faut pas changer il n'y à rien à changer, c'est un feedback, un ballet de deux, une course poursuite à la Bullit*, parfois le public demande et reçoit, parfois il est là mais ne comprend pas, ce qui n'a aucune importance. Le temps est en cours. Les équilibristes de la création le savent, seul ou accompagné, il faut y croire, c'est le seul comburant du carburant. Cette part est irréductible, il s'agit même du noyau dur des singularités et des justesses. L'avancée comme une traversée.
Sax sur l'épaule, Z s'en fout et il à raison. Une partie de la planète attendra encore un peu pour prendre son pied et ce n'est que l'histoire de l'histoire. Qu'importe, ce silence est une merveille, de tension, d'existant, d'exactitude de ce qui s'est passé, un moment unique non-renouvelable et très précieux. Un truc à soi et à défendre, contre les vents et les marrées.
On vide la salle ? Ben alors là mon poto, faut continuer !
- - - - - -
John Cage aurait aimé que les gens dansent après une prestation plutôt que d’applaudir. Ce serait aussi beau que ce silence incroyable qui subsiste, chargé de lumière et de ce qui s'est déroulé. Une ode collective à ce qui peut parfois se révéler. L'émotion d'un instant sans possibilité de prédiction, de récupération, de répétition, l’éphémère du tout et le rien transmuté en or d'oreille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire