mardi 21 juin 2011

Charlie so free.

 un vol avec Bird ? clique...


T'es vieillot mon oiseau et pourtant on dirait que t'es toujours aussi super moderne, ah mais oui, tu brille en l'air comme un sou neuf, souffle le vent incandescent et la folle envie solaire de vivre. Comme dopé. Après le temps des lustres quand même, c'est bizarre mais on entend encore la beauté de ton envie, à vif et la soufflerie qui change ton présent en notre histoire. 
C'est fou çà, non ? Malgré ce qui disparait jauni, il résiste le maintenant de nos jours retournés au fond du fond de ton tuyau d'époque - parfois un "Balanced Action" de chez Henri, Selmer, et parfois un bignou de bazar en plastoc blanc récupéré de chez elle, de chez Ma Tante*
Et oui, bah oui et bien voilà, coi du quoi sans couac du coït acoustique de ton tube couleur canard, au delà du son des micros d'avant, par dessus le style des be-boppers sprinteurs* qui se la jouent cadors des clubs, entre les notes qui s'empilent au/en 7ème pour changer détourner froisser et ne pas se faire copier, oui, ah oui, et oui, il y à ce truc, cette chose, quid, ce feu qui circule et qui entraine, cette énigme qui retourne comme une crêpe, la beauté peut être, la stupéfaction certainement de tant de vérité capturé et inventé, là, dans si peu (les 3 minutes max des radios déjà), et d'avant. Et puis ton mood* bien sur, mais comme tu dis, rigolo, "je ne joue pas de mon saxophone, c'est lui qui joue de moi".  
Il y à de l'Anthropology* dans ton binz mon bonhomme. Et ca te fait marrer de voir jouer tes anciens et de leur couper la chique pour déverser des merveilles à la vitesse de la lumière ? On t'a vu* ! Impertinent soufflant !

Alors ça c'est hors temps, tempo libre, l'amour de la musique déshabillée fissa et sans préliminaire, la part immuable - petite mort éternelle, cool hardcore, que l'on retrouve chez les créateurs de l'an 334 comme chez ceux de l'an 2156, une communauté de croyance en ce qui meut chaque instant d'humanité émerveillée. 
In the pocket mon Parker ! C'est sur, c'est certain, maintenant on le sait, c'est encore une fois prouvé, il n'y à pas de linéarité dans l'immensité des trouvailles, celles d'avant comme celles d'après ou vice versa, le grand Luna Park, car tout cela n'est qu'un immense champs d'émotions pour tous les lendemains qui se lèvent comme si rien n'adhérait au siècle déballé pour mieux s'envoler au dessus des réalités, et rester gravé. Intemporel ; même si*.
L'Age d'or ? Et bien, mon bon, mais c'est tout le temps ! Avec ce que l'on sait des passés et avec ce que l'on aimerait voit après, la création en permanente sur les ciboulots ravis, faite ou à faire, la révolution des contemporains comme ceux des temps anciens, enfin.



 Lover Man... et Charlie saoul comme une grive, tenu devant le micro par son producteur qui nous laisse un solo unique
version remasterisée* magnifique 

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