ça se clique ailé, pardon, allez....
La vie sur Terre ne t'a pas lassé mais quand même voler un peu encore on ne peut délaisser. Apprécier le froid du matin et le café chaud, un clope ou le regard d'une belle fille pendant une balade rêveuse dans les paysages que l'on fait soi a l'unique de l'unique. Pourtant, aussi, ailleurs, l'utopie des corps enfin posés c'est pas mal non plus. Ou rien. Qui sait ? T'étais beau dans Les ailes du désir, un brin philosophe et bien lucide sur ces choses, petites, qui ne disparaissent que si on ne les aiment pas. Question de regard, de regard et de temps donné - ou volé, qu'importe la manière de prendre le monde lorsque ce n'est que pour le déshabiller et le savourer, délicieusement.
L'élégance des délicatesses et de ce savoir de voir. En transparence, les présences sont là, toujours et encore, flottantes comme des totems et des mémoires, une allégorie de ce qui marque les alentours et donne une couleur à ces gris.
Cela se voit dans tes yeux, ceux du Peter comme ceux du personnage, il y à un truc qui traine, une énigme sur la beauté du monde, ce "hasard" dont Terrence Malick souhaitait montrer et faire sentir dans The tree of life, une stupeur qui surgit sans prévisions et sans recettes.
Alors, dans un premier temps, simplement saisir cette chance d'être ici et de pouvoir dévoiler des mystères permanents. Et puis après, qui sait, qui sait....
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