vendredi 17 juin 2011

L'élégance du bruit.




Rose, bleu, blanc, azur, violet ou rouge, ça pétille à tous les étages. Depuis L'art des bruits* de Luigi, on n'avait pas encore tout compris. Ça va mieux, les idées, les spectraux* (ah ! cette intro...) et le reste nous ayant remués toute la nuit* (yeah ! aussi).

Le bruit, donc. Son immense variété scientifique (exemples en audio, le "gris" est un sacré bon cru) - il y en à même du Brownien - mais transfiguré en musique par la simple écoute. Car finalement, oui, tout est musique pour celui qui se laisse étonner et emporter dans les chants sans fins des alentours. 
Comment se limiter à 12 notes, 12 sons, do-ré-mi franchement, quand le moindre frottement d'une peau peut vous faire décoller. La liberté est dans la curiosité, oreilles aux sons et l'esprit scotché. 
L'aventure sonore est à tous les coins de rue ou de champs, entre le camion citerne λ et la marguerite α, au centre de ce regard sur le monde qui donne toute la dimension à l'imagination - acousmatique* et sans vision.

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