mercredi 22 juin 2011

Pffff.




Piétiner le vert et laisser tout sur place. Patienter, attendre, taper des baskets, laisser aller, rêver, se dodeliner, s'impatienter, s'arracher les idées, tout casser comme des Who*, crier dans l'hygiaphone ou le téléphone, se détendre, laisser béton dans le vague et l'âme et le bout des pensées. 
Image synthétique, ancre sympathique en substitution de cette jolie réalité éloignée un temps, peut être, lunatique lune à lubies, cœur d'ambre en vol plané du côté des philosophies désarmantes - puis les champs de verdure imaginés, folâtre d'envie et rempli d'espoir, sautillant des joies légères et sans autres présents que celui qui sourit. 

C'est celui ci, le temps des autres choses qui se matérialisent dans les regards ivres sans alcools, voilés d’échappées, tout cerveau dehors pour faire parler la poudre d'escampette et se pendre au ciel évadé, assoiffé. Vaticination confidentielle des fabulations, tocsin des béguins à la dérobé et fugitifs. Comme un baiser volé, encore.
Pffff...

C'est pas gagné de flotter les ailes dépliées au dessus de l'île aux plaisirs et des rubans de pensées. Un petit vélo dans la tête.... Mais le ciel appel, mais l'air soulève, au dessus des près et des tapis verts, un souhait, une aspiration à décoller, se délester, prendre l'air et avaler le temps les yeux grands ouverts.

Lunatique lune à lubies...






Et pendant que le vert n°2 (l'alter, le vrai) gigote en Branks* à Ostrava* au beau milieu du continent (du 19 au 23), les idées pré-enregistrées se posent sur le coin d'un blog. Qui sait, à ce moment, tout le monde sera peut être déjà mort !? Eh !



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