mercredi 20 juillet 2011

Huh ! Uh ! Ya ! Com'on !





Shake everything you've got baby !



Sans exclusive, de Iannis Xenakis, Alvin Lucier, Suicide ou This Heat à Beyoncé Knowles (ou "B", qui surprend en utilisant* à 2:20 un Monotron*, objet analogique, comme quoi les hermétismes ne sont pas si hermétiques) en passant par... le funk ultra hot de Maceo.
Il y à parfois des magies qui survolent les simples affinités. Sans verser complètement dans le sax alto ultra charnel et lubrique, comment ne pas voir dans ce concert au top de la forme, bandé comme un arc, au fond d'une arène de boxeurs, la foule à blanc trempée des sueurs électriques de ce groove qui décape, les communions physiques élevées,  comment ne pas y voir donc, aussi, tout une énergie musicale sans pareil. 

Shake everything you've got baby ! Ca roule des hanches et les yeux doux qui s'allument comme autant d'invites à la luxure des oreilles. Et du reste.
La musique de ce type mêle aux gars et aux filles le meilleur des corps lâchés, un "truc" fait pour imprégner le désir d'un jour d'un peu de sel et de mémoire colorée pour les futurs gris. Uh !* Le funk de Maceo donne dans le religieux des sensations lascives, la note licencieuse issue du documentaire My first name is maceo Parker*, voilà l'année 94 avec ce concert en Allemagne (Children's world* avec le bel orgue Hammond - ou en Brass Band*) marque au fer rougeoyant les allures de cette musique fervente. Allez hop ! I need somebody !*

Et pour ceux qui comprennent vraiment rien de rien... la leçon de Fred Wesley (le trombone) ici. Huh !





Let's get it on


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