mardi 5 juillet 2011

Vol en l'air.



Le voici prêt à cajoler l'air qui court jupe en l'air. Fendre le cœur des courbes atmosphériques et lascives que l'on souhaite enjouées, planer comme l'on embrasse - doucement, tendrement, précieusement - et se poser telle une fleur sur les champs chauds et appelants. 
Il est prêt dans le pré oui, tendu et plein d'envie pour les hauts à sillonner, l'imagination des réalités invisibles et fertiles bombée comme une récompense impatiente et fébrile. Car l'inconnu désiré est là-haut, dans ce ciel si haut, dans ce ciel si beau, à déboutonner.

L'amoureux élancé n'est pas un simple oiseau ni juste un aérodyne de toile et de bois - on pourrait le croire - mais bien un meilleur truc que l'on sent émoustillé d'espoir et de la volonté pompette de s'envelopper des émotions d'une glisse ou d'un baiser ; l'adrénaline d'une montée gaie et ce bleu si bleu qui attire et qui déjà soupir d'aise, une île à peine découverte.

Planer ou rêver, à part le jour et la nuit, qui dit ? On le sent frissonner d’ailleurs d'ailleurs, la voilure effleurée, à peine touché et déjà emballé. Il ne reste plus qu'à danser.

Aucun commentaire: