mercredi 28 septembre 2011

Chut...




                             Chut.
  



 Chut


Chut                             



Chut comme une envolée ou une chute de rein, une courbe ou le silence qui se fait, chut d'une chute qui se suspend le temps de tomber, comme une nuit, comme on vit. Chut et cette beauté qui se fait quand on sait quand on rêve, la chute d'une larme qui traine par derrière les journées que l'on aimerait peut être ressusciter. Chut, chut, et laisser venir doucement le souffle d'une pensée, le son d'une envie ou le gout d'un baiser, déposé. Chute de ce chut qui volait encore hier autour des soirées à penser une lune, rousse et ambrée, et chut et zut il faut déjà s'assoupir, s'endormir. Tendres émotions qui embrassent la chute d'une idée au creux des mains, et d'un cœur ensommeillé, et qui s'enfuient sans lendemain. 
Qui sait qui sait ce qui va rester de tout ces silences déshabillés. La chute des chuts qui se faufilent comme des hirondelles donne à imaginer des nuits aux couleurs de chaleur... et le reste et le reste qui s'ouvre aux soleils tels les chuts aux airs joyeux d'une petite reine.

Chut chut chut quelques uns disent que ce n'est plus l'heure de profiter de ces instants sans meilleurs où la chute des bonheurs naissait d'aucuns souvenirs ni d'aucun passé ; mais pourtant, sous le ciel étoilé, surgit déjà les fleurs rêvées de ces chuts à peine dissipés. 


Chut

 Chut             


Chut                                                     




                               

                                  Chut



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