lundi 12 septembre 2011

L'éternelle Maja.


 La Maja Vestida - de Goya
 

On voudrait comme Fransisco de Goya voir et détailler l'envers du décor, avec une pointe d'ironie joyeuse c'est vrai, plonger dans l'intime qui dit-on singularise, comprendre le chez soi en regardant l'autre, mettre en résonance, comparer peut être, et tenter de trouver une place qui donnerait une raison un sens une identité aux choses, et pourquoi pas, à soi.
Nu et/ou habillé, voilà bien une manière brutal de révéler que personne n'est identique - okay, alors autant parier sur l'unique des dessus et des dessous. Le fascinant des découvertes.

L'indiscernable, drôle d'infini.

Mais - bien au contraire - rien ne se révèle vraiment malgré la mise à nue, sauf sans doute cette soif de connaitre, de plonger au plus proche, vers l'apparemment plus simple, l'appareil des explorations humaines et métaphysiques. La nudité comme support aux pensées irrésolues ?

La chirurgie du regard comme illusion - mais... cette éblouissement. Sortilège, aimant, prestidigitation ?

L'avant/l’après donnerait donc le "la", puisqu'il faut bien une référence pour apprécier et sentir ce qui différencie, ce qui se cache derrière les semblables. Encore une quête de soi chez l'autre et sans doute un poil de distanciation rassurante*.

Mais quand même.
Se rapprocher des corps comme des esprits, tenter l’effacement des canevas et des volontés sociales, c'est peut être également ouvrir l'univers de chacun et la vérité que tous soient un Monde, en soi.



  La Maja Desnuda - de Goya


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