samedi 15 octobre 2011

Crépuscule, oh oui.




La belle lumière du crépuscule, qui pénètre les espaces, qui s'introduit et se faufile. Il y en à partout ! Il y en à partout ! De l'oranger, du violet et de ce drôle de bleu qui disparait juste après un dernier reflet, c'est mâtiné, c'est gratiné, c'est presque du Daudet... tout ce beau paysage ne vit que par la lumière*. Ouioui.

Le moment est suspendu, comme une fenêtre illuminée d'une rue, juste avant la lune, juste avant la nocturne - et qui change de douceur pour devenir le Whalhalla, ohlala, au fil de la nuit qui séduit, endormie.

On se dirait encore quelques minutes dans un tableau impressionniste, mais cela change si vite - eh ! Les couleurs s'évaporent !
Il faudrait presque réussir à capturer l'instant, le changement*. Qui sait ? Ni entièrement là mais tellement partout, ni disparu mais plus que quelques secondes. C'est un spectacle, c'est un mouvement, une belle disparition, la beauté d'un événement sans éternité.

Et déjà, de ces cheveux nuageux il ne reste que quelques ombres accrochées. Un souvenir, un fabuleux, comme un endroit traversé qui s'est un peu donné. Le pays des merveilles, peut être, celui des couleurs sans manières, du désir en l'air, et des yeux au fond des rêves.


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