Ce sont les dernières, les framboises de fin novembre, les belles, les résistantes. Et parce-qu’elles sont inattendues et précieuses, les voilà encore et pour toujours délicieuses.
Unique par leur rareté, roborative par leur fraicheur de frimas frappée, Walhalla intense habillé de charmes et de courbes colorées, elles ressemblent à un conte de fée, détaché de tout ce qui pourrait éloigner des plaisirs et de si belles Lunes.
Les framboises de novembre font fi des avanies bien sur et n'ont pas un iota de frime mais elle laissent dans le sillage de leur parfum fameux le souvenir d'une moue aux allures sans pareils.
Ce sont des petits bouts, racés de rondeurs, bombés de sensualité - et parfois un peu frondeurs. Cela vient de la manière de se dévoiler, peut être, ou de cette science si mystérieuse de s'habiller.
Le beau fruit est discret, mais extraordinaire.
Le beau fruit est discret, mais extraordinaire.
Ce ne sont pas des roadster, des hot rod du palais, mais plus surement l'immense élégance d'une saveur particulière qui marque à jamais.
Les framboises de novembre sont celles que l'on aimerait garder mais qui ne font que passer. Remplies de promesses pour l'été, splendides de beautés, les voici prêtes à se libérer sur le bout de lèvres alléchées ou dans un intérieur déjà bien tourneboulé.
Quelle chance quelle émotion soudain d'en dénicher, ici, en Lorraine, au pays des mirabelles !
Quelle chance quelle émotion soudain d'en dénicher, ici, en Lorraine, au pays des mirabelles !
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