Ça ne passera pas loin. "Ça" c'est l’astéroïde 2005 YU55 qui va frôler* le monde à 324 600 km ce 8 novembre. Aie aie aie, la fin des haricots ou finalement non, juste une frayeur pour se rappeler que le temps peut devenir court sur patte. Vaudrait mieux penser à vite faire ce que tout le monde désire, on ne sait jamais. Mais alors quel bazar si tout est permis par la seul certitude d'un avenir déjà cuit. Paradoxe des libertés soudainement autorisées.
Le caillou, géocroiseur noir sur noir, fait 400 mètres de large et 50 millions de tonnes, mais n'est plus dangereux et même plus dans le système Sentry*.
Ouf ? Pourtant on le sait, le ciel nous tombera bien sur la tête un de ces jours. Et en 2029, par Toutatis, c'est Apophis qui viendra faire les yeux doux à la Terre à 40 000km seulement. C'est pas bézef. De quoi sentir le souffle du boulet...
Enfin, ce n'est pas encore une redite de 1908 (50 mètres de quelque chose - the thing ? - qui tombèrent en Sibérie - l'événement de la Toungousta*), pas encore, mais bientôt, et surement, oui. Ce jour là, la "fin du monde" rappellera l'étoile mystérieuse de Tintin ou les films catastrophes préférés. A voir.
L'éternité n'est vraiment pas pour aujourd'hui. Tout est encore possible (quand bien même le pire n'est pas certain), alors, peut être faut-il apprécier ce qu'il reste et qui est là, plutôt que de tenter des plans sur la comète.
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