Filiamotsa Soufflant Rhodes au Petit Bazar à Nancy - photo Stéphane André
Finalement comme au foot, non ? Pas la balle passe la balle, Filiamotsa Soufflant Rhodes était à Nancy*, et voilà les amis les amies les copains les copines qui dansent devant le rendez-vous local, pour voir, pour savoir ce qui est en train de décoller d'ici - ou de rester collé, ici.
Il y à une chaleur des proximités et le regard des analyses chirurgicales à jouer à domicile. Entre estimation des progrès d'un groupe qui se pointe fleur au biniou et sympathie des affections privilégiées. Épluchage melting-pot de sensations qui donnent à jouer de manière particulière.
On voudrait chanter le meilleur, mais le "meilleur" dépend aussi du spectateur, cette masse inouïe qui emporte, parfois transporte et modifie par son attention et son lâché prise les couleurs acoustiques.
C'est un fait, assez incompréhensible mais tellement tangible (une magie vaudoo alors), puisque oui, le son est construit aussi par le public. Belle communion (ou désastre des rendez-vous manqués - comme en amour, comme en amour), qui met en valeur le sens du "spectacle vivant", celui qui pari, celui qui ne sait pas tout de l'avenir, celui qui aime comme une première nuit.
Et ça danse devant le parterre des phénomènes acoustiques élastiques, corps en sueur et agitations langoureuses. On dirait que les sons électriques frissonnent au creux des yeux frénétiques. Galvanisés par ce parquet qui s'excite, les cuivres cambrés ouvrent les horizons érotiques et au loin de ces chants lyriques qui se faufilent entre les siens, une onde de secondes infinies embrassent les esprits épris.
C'est un fait, assez incompréhensible mais tellement tangible (une magie vaudoo alors), puisque oui, le son est construit aussi par le public. Belle communion (ou désastre des rendez-vous manqués - comme en amour, comme en amour), qui met en valeur le sens du "spectacle vivant", celui qui pari, celui qui ne sait pas tout de l'avenir, celui qui aime comme une première nuit.
Et ça danse devant le parterre des phénomènes acoustiques élastiques, corps en sueur et agitations langoureuses. On dirait que les sons électriques frissonnent au creux des yeux frénétiques. Galvanisés par ce parquet qui s'excite, les cuivres cambrés ouvrent les horizons érotiques et au loin de ces chants lyriques qui se faufilent entre les siens, une onde de secondes infinies embrassent les esprits épris.
et le reste ici
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