vendredi 30 décembre 2011

Les séductions dorées décalées. Tir à vue.



Finalement quelle farce. Le cadeau glacé et les dénudées plastiques. On se demande on se demande comment cela marche - encore. Attrape gogos à coup d'effets si simples, ou la sélection naturelle par le biais du reptilien. 
Elles sont "belles" elles sont nues et bien mues elles sont en cover et dans ta face mais... mais mais mais, pas de quoi offrir une fleur à l'enfume des fabriques à charmes. 
Sans rire, l'exclusif joue le sexe Sisyphe, toujours plus prés jamais attrapé. Le platonique excitant un petit temps et le reste à l'avenant, comme du vent. L'œillade bien vaine.

Pourtant on ne saurait s'étonner des corps enflammés devant tant de chair exposé. Le regard en coin, l'appel des compulsifs et ce doigt qui traine au bord d'une lèvre aux artifices encanaillés. La page central grand ouverte et le tout qui s'offre le temps d'une découverte cancan. C'est la loi du genre, gent sans lois si ce n'est le coup du premier achat.

Alors/Allons quoi ! Foin de tout ce foin pour tant de seins. Entre les photos des jolis postérieurs de ces sacrés gonzesses en tête de gondoles étalées, c'est de la joie en boite qui s'expose comme une manière de se mettre en scène pour bidouiller les envies qui naissent du fond des ages. 

Attributs des imaginaires de beaux brins projetés et formatés, elles sont bien belles ces brimbelles, oui, mais non, si irréelles, et déjà dépassées. L'image désuète.

Des objets à pensées - mais où donc est le sous degré, celui des émotions sans fards et sans camouflages ?

On dirait bien on dirait bien décidément que le "réel" est sous contrôle. Achetez, achetez, achetez ! Le temps d'un sursaut de désir bientôt périmé.
L'image du laisser-aller organisé et prêt à emballer, et les jolies pépées ultra-maquillées (comme une Mercedez volée dirait B.F.), pas siliconées - mais les obus commak, tissus légers et brunes et rousses et blondes, qui se proposent en rêve vite fait. Le corps du X et le sous vêtement en guise d'impudeur. Délit d'ivresse.

Mais... au delà des premiers émois traine une tristesse secrète et sous les couleurs chaudes et trempés un peu de temps abandonné aux trompes-l'œil sans saveurs - et déjà oubliés.


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