mercredi 18 janvier 2012

Les impressions luminothérapiques.




Ou les hivers remplis de plaisirs visuels. Encore des riens encore des riens qui se collent aux mirettes et qui donnent aux quotidiens des allures légères. Bleu et jaune (tiens tiens ! comme Petit-Bleu et Petit-Jaune* de Léo Lionni que les maitresses inspirées et sensibles connaissent par cœur mais que les enfants apprennent par la couleur - un émoi, une première encore, encre ancrée et indélébile des jours d'éveil et des moments de réveil), bleu et jaune alors, qui se confondent dans les yeux et prolongent le naturel. 

Ce n'est qu'un spectre visible pourtant, tant le reste (biologiquement inaccessible*) nous échappe. Reste l'intuition de. Une sensation de profondeur ou d'épaisseur ou peut être la dynamique des mélanges qui donne à vivre ce qui se réalise sous nos yeux. L'effet de soleil des Cathédrales* chères à Monet.

L'invisible. Ce qui se trame derrière et chavire les corps observateurs. L'arrière-cour des banalités, la traine d'un ciel bleu, et les étoiles du matin de Miró, par exemple. C'est la mémoire et l'envie alors peut être qui permet de percevoir ce qui ne peut être vu. Au plus proche de ce qui est pour sentir ce qui fut ce qui reste ou ce qui bouge masqué par trop de visible.

Bleu et jaune. Ce qui reste en tête quand la journée à changée. Un moment au gré, tranquillement détaché et conservé, et les pensées qui flottent au bord des yeux baignés et dorés.
Whop hop hop !


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