vendredi 6 janvier 2012

On s'en fout du saxophone ! Tout ceci n'a rien à voir avec le saxophone !







Non. Avaler la musique et le son, bazarder le micro dans le pavillon, le laisser se faire dévorer par l'envie de faire exister ce qui compte, le temps, la seconde, ce moment et tout les mondes qui vont avec. Alors quoi, alors voilà. Yeah yeah yeah. Baver de plaisir, se laisser emporter, transporter, téléporter et ne plus rien compter si ce n'est ce grand vol au dessus des médiocrités. Décoller ! Se donner à donner, prendre l'air et ce beau coup de frais qui fouette les esprits et les corps emballés. Et ouais. Ça défrise dans les coulisses aussi, juste avant de monter et de se libérer, avec ceux qui aiment aimer. Comment comment comment passer à côté ? Il faut sauter, sans se soucier, danser danser danser en se perdant en tournant et ne plus penser sauf à ce qui se fait. Parfois. L'instant d'après on verra ça après, mais pour l'instant de ce maintenant c'est bien le moment ! Alors quoi, alors voilà. Les vies dispersées recollent quelques morceaux autour de sons éparpillés, dispensés et remplis de joies de jouer. C'est une parenthèse des tristesses peut être, qui sait, qu'importe, la scène héliotrope est en l'air, les souvenirs et les envies mêlés, ces beaux jours qui s'embrassent et le reste et le reste. Ode à ceux qui partagent le gout de vouloir profiter de la beauté qui peut surgir et que l'on souhaite voir apparaitre sur un coup de baguette. Et même s'il ne reste rien, et même si tout est oublié, un éphémère, un doux présent aura existé. Kiss baby !




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