mardi 3 janvier 2012

Parfois...



... on tombe sur des personnes aux vies de farfelus extraordinaires capables des voyages en 80 jours ou pourquoi pas pourquoi pas sur la lune. Etienne-Gaspard Robert* dit Robertson dont on dit qu'il fut l’inventeur du cinéma avant le cinéma et cela dans l'ombre de l'histoire.
Il nous faudrait tous être des inventeurs de Fantascopes, et ouvrir la vie aux fantasmagories fantastiques. Le monde au travers d'une lentille, celle de ses utopies et des ses envies. A la manière d'une quête dans le magasin pittoresque, c'est un jeu de dupes pour la bonne cause, celle des vues imaginées et transformées. Le réel n'existe pas. Le voilà à l'image de ce que l'on est de ce que l'on croit ou de ce que l'on aimerait croire, et tant pis pour la vérité - si tant est qu'elle existe.

Aéronaute, aéronaute des espoirs et des découvertes ! Fantasmagore de fantasmagories* ! A coup de lanternes magiques ou tout simplement de ses rêves. Projeter le quotidien (l’art de faire parler les fantômes en public), y déceler l'extra pas ordinaire, en débusquer les merveilles, tomber sur le cœur ambré qui conserve l'histoire ou quoique ce soit de fantastique appelé à vite s'évanouir, ne rien louper, qui sait.

Et la beauté dans la physique des imaginations. Une vision alambiquée et féérique des alentours comme on traverse les nuits ivre de pensées.

Là réside peut être l'espoir des lendemains encore à faire ou défaire. Et l'art et l'art !






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