lundi 2 janvier 2012

Prendre son œil - à 3:00, enfin.








En tant que petit oiseau, ce n'est pas si beau un planeur mais le décor dans lequel il va lécher les monts est parfois hors du commun. Les conquérants de l'inutile le connaissent bien, et l'angle du vue donne de la sensation prometteuse, banale et extraordinaire, aux paysages becquetés.

Et de l'altitude, et de l’attitude.

Voilà bien tout l’intérêt de prendre l'air comme un vol de plaisirs, apprécier la sensation des dimensions découvertes et ce regard confidentiel.
Prendre son œil alors, avec la belle Alpe ("le monde lumineux, le monde d'en haut"*) et ces souffles inaccessibles si ce n'est amadouées d'un peu de rites préliminaires.
La recherche et la quête et cette longue respiration d'une croisière au milieu des naturels. Une affection bien particulière.

Un planeur nu ne s'habille de beauté que dans les hautes atmosphères.


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