dimanche 12 février 2012

OSEZ !





D'aucuns n'aiment pas. Tant mieux ! Cela ouvre des possibilités de découvertes et de mutations gustatives. Et quoi de plus agréable que de changer, en modifiant son point de vue, en éclairant ses intérieurs pour d'un coup, un matin, comme ça, pfuiiiit, aimer. 
Et on se dit "mince alors, je suis passé à côté de tout ce bidule, la vie est une farce !". Ou pas. Qu'importe. Le temps est au temps, et si on le laisse faire, tout peut arriver. C'en est bien la joie.

Pierre Henry ! Punk électro-mécanicien.  

Spatiodynamisme (juste en dessous) date de 1954 - pleine révolution de la musique concrète - et se vit comme une Odyssée. 
Les yeux fermé, le volume à 9.5, voilà les paysages sonores qui défilent, train train des univers acoustiques récupérés, captés, déformés, découpés, aimés. 
Il faut oser fermer les yeux avant de ne pas aimer, jouer le jeu et s’effondrer dans le canapé en se laissant balloter par les sons et leur histoire reformée.

Cette musique n'existe que par l'écoute. Loin des ameublements fait pour décorer ou enluminer les journées. Il s'agit d'explorer et de se laisser surprendre par ce qui se raconte. Imaginaires emmêlés, celui du compositeur et celui de l'auditeur. C'est tout le plaisir et l'immensité de ces découvertes sonores. 
Il n'y à pas de message, pas de pédagogie, pas de morale, pas de séduction finalisé, uniquement du son du son du son en liberté entièrement respecté et joyeusement manipulé.

En ce Dimanche noir II*, osez !



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