C'est comme un fil qui traine dans les cerveaux encore grands ouverts, électrique. Un peu de métaphysique qui tourne autour des idées, volages. A la manière de la nuit aéronautique, quelques minutes après le coucher de soleil il reste encore de cet esprit volant flottant qui se trémousse le long des présents. Une sorte de fausse permanence, la rétine marquée au passage d'une baiser peut être ou le plaisir de voir trainer les délicieuses inventions d'une nuit en train de tomber. L'imagination prend l'air, affamée, si déterminée, à voler, embrasser les histoires accrochées dans ce ciel qui s'assombrit afin de s'étendre perceptible. Le paradoxe des songes à déshabiller.
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