Rattraper les wagons dans une création déjà créée ("La chair de l'homme" de Valère Novarina) s'apparente à jouer des coudes habillé en monte-en-l'air. Musicien-Coucou qui fait son nid discretos en s'habillant des rythmes explorés au préalable par l'équipe précédente (ici Jacques Di Donato* et Isabelle Duthoit les musiciens de la Cie Tsara*) et douce contamination de l'espace par ses propres attitudes.
Il faut respecter et bousculer. Modifier ce qui permet de s'approprier les équilibres tout en se nourrissant des recherches et des solutions précédentes. C'est un jeu d'affirmation et de manières délicates, une rencontre.
Chaque spectacle à son rythme et un type de respiration, issus à la fois de la dramaturgie objective et des alliages propres à une équipe. C'est une construction singulière d'individus et d'objectifs artistiques.
Arriver comme dans un jeu de quille dans ce binz n'est pas la meilleure des méthodes... tout est affaire d'audace et de moulage, une distance à apprivoiser et à parcourir pour capter ce qui se passe au cœur de l'essentiel et y insuffler sa propre vision.
Une belle épopée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire