mardi 27 mars 2012

Histoire de l'œil.




C'est presque une intimité nue, cet œil. Qui s'y cache, quelle histoire, quelles envies, quelles contradictions.
Le bleu des horizons à perte de vue - la vraie question. Se rapprocher pour comprendre perd le scrutateur (et de lui même encore plus), tenter de déceler une raison, une optique un point de vue.
Mais au plus prés, tous pareils. Qui est quoi, et cette humanité qui réside au fond dans un mouvement corporel, sans raison apparente si ce n'est ce qui est entre-aperçu.

L'œil amoureux des mirages et des surprises, au delà des réalités, un mystère des existences pour binoclards interrogatifs. L'avenir est à lire dans le cristal (hein ?) - peut être...

Azur. Encore plus prés et l'effroi. C'est vrai ; tant et si peu. Dans cette camera obscura, ce sténotype humain (singulièrement humain), brule et s'agite les continents inconnus. Parfois une île, et parfois ce vide, mais encore cette question, même en touchant, même en décryptant.

Allons ! Le corps ne révèle rien, le mouvement peut être. Un geste un baiser une larme, ce qui change, ce qui grandit ou dépérit, une ride ou un sourire, le zeste des quotidiens qui vient perler le long des iris focalisés.




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