vendredi 16 mars 2012

Joker.





Kagel ! Mauricio. Compositeur décalé (comme son métronome - qui rend l'âme bien vite à 4:21) et farceur. Le rire dans le bizarre, joker fou et inattendu qui apparait à 6:39. Qui l'eut cru ? La musique de Kagel est théâtrale, c'est une dramaturgie sans le dire. La surprise d'un cuistot des sons qui ne se lasse jamais de surprendre. 
Et à 8:37 tout se finit en suspend. Mais que c'est t-il donc passé pendant ce temps ? Un meurtre, une folie, un drame ? Tout l'art de l'imagination ouverte et de la narration abstraite*. Pas d'histoire sauf la sienne, celle que l'on veut bien se construire, et tant pis pour les hors-sujets et tant mieux pour les maldonnes.

MK a toujours tout mélangé, extrait de et citations, textes et sons concrets. C'est un libertaire constructif. Un démantibuleur d'attendus rempli d'humour et d'humeurs.

Aucun commentaire: