mercredi 14 mars 2012

Le temps de la curiosité.






C'est étrange cette histoire d'"intellectualisme" (négatif) des musique contemporaines quand on peut se laisser surprendre par l'émotion d'autant d'inventions. 
Mais il faut laisser une chance aux choses d'apparaitre. C'est donc le temps donné qui fait exister les inconnus et les nouveautés. La beauté inattendue qui surgit à 10:10 par exemple et cette mélodie "fausse", troublée, tout en fragilité tenue en l'air, à peine évoquée.

Terre inconnue, terra incognita, et les senteurs suaves ou piquantes non prévues. Mais que de surprises ! D'où vient donc ce son à 12:31 ? Des verres ! Comme au cirque ou comme Bjork* (le show 1994 unplugged de MTV - avec aussi, wow, le World Saxophone Quartet*) ou l'inverse.

L'audace est dans la musique sans limite où tout est possible et où tout est à imaginer. Pas facile parfois. L'oreille culturelle se trouvant plus souvent fermé qu'ouverte par les multitudes sonores identiques qui gave les esprits qui n'ont pas le temps ou l'envie ou la curiosité ou la possibilité ou le passeur, et qui est en lutte contre l'idéologie, le commerce, la standardisation, la bêtise, le petit, la mal-musique . 
Finalement, l'art et le son c'est un temps. Un temps d'accoutumance, de gourmandise à cultiver, à bonifier. Un temps qui semble perdu avant de se révéler comme une fertilisation du désir. Développer l’appétit et la joie de gouter.

20:31. Tiens c'est fini. Des cloches de verres et ce silence qui existe encore encore encore grâce à la musique.




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