jeudi 29 mars 2012

Les émotions sangsues.





Sont celles qui vous collent au cœur et à la peau. On n'y peut on n'y peut. Agrippés attachés, ce sont des perfections d'intérieurs, l'équilibre des beautés et des désirs - pendant un sourire. La tête en l'air, ces sensations filent dans le sang à toute vitesse et suent un parfum de plaisirs et de hors-temps. Elles donneraient presque à rougir ! L'incompréhensible si sensible.

Uniques et singulières, et indestructibles, elles représentent ce qui se donne en toute légèreté, comme une nature vivante et fébrile. Les sens indécents, fertiles, ouvrent une parenthèse dans les étés admirés. 
Elles sont si belles ces fleurs - jolies prunelles... parfois, même, on les diraient animées, pleines de lumière et de couleurs à corps délié.

Des doigts jouent des claquettes. Les chercheurs de trésors - aux mirettes curieuses - explorent enthousiastes les inconnus. Il fait si doux dans ce coin de quotidien. Une île illuminée de chaleur. Même la Ray-Ban* ne peut bannir ce que le soleil embrasse sans hésiter.

Les émotions sangsues mettent les dessous dessus. C'est un drôle d'effet. Une qualité remplie de saveurs des pêches de pêchés cueillit au creux des sentiments laissés au vent des atmosphères. Il fait si beau. On dirait que le temps s'est arrêté. Il faut en profiter, encore. Il y a tant de féerie aujourd'hui.

Mais plus que tout, les émotions sangsues laissent le gout d'un infini, la certitude que rien ne disparait. Elles courent, inégalées, le long des souvenirs et des avenirs, dopées au présent et aux surprises d’un bel après-midi.




Aucun commentaire: