samedi 31 mars 2012

Une fleur toute deshabillée.





C'est un secret boutonné, et un mystère. Un cadeau. Une rose cachée camouflée maquillée. Et qui s'ouvre pour laisser s'échapper ce rouge parfumé des lubricités joyeuses et innocentes. On pourrait parler d'une pudeur joliment troussée, un corps dévoilé, ce sourire, et cette couleur qui s'épanche et se laisse aller à déborder, abandonnée. Il ne manque que le son des bijoux* d'ors et de théâtralité, mais on imagine sans peine le son et le souffle des attraits de cette nudité échappée.

Pourtant ce n'est pas seulement ce qui se voit et qui se donne sans toucher qui ouvre les espaces sans limites des sensations réjouies ; ce geste, une complicité des séductions croisées. Regards sur un beau déshabillé. 
L'inavouée, exposée - il flotte dans l'air crépusculaire imaginé une belle et chancelante électricité. Et tout l'art de la rencontre et de l’affleurement inventé.

Peut être que l'ambre d'une œillade illumine délicatement cette boite à trésors. Une caresse de bienfaits d'une simple crème de fleur d'été.
 


non, ce n'est pas de la colle UHU, une soucoupe volante, de la barbe à papa en gel, du cirage,
mais de... la crème de rose du Maroc ! un bouquet de rose emballé déballé à étaler d'un doigt sur les lèvres...



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