samedi 21 avril 2012

E4 B3. Coulé.



Les belles de pistache, pralines de sirène qui dentellent l'eau la profilent l'animent - et la rendent si verte ; les jolies de bord de berge, qui posent, qui s'étirent et se donnent à qui veut bien découvrir l'hypnotique miroitement des beautés aquatiques. 
Sacrées courbes cambrées et corps fuselés, culs d'enfer et les yeux d'altitude de celles qui se sentent regardées comme si de rien n'était ; on dirait un paysage, un théâtre des attractions électives, une foire à féérie, ou le bel été qui pointe le bout de son nez.
L'érotisme des corps à peine mouillés, colorés de reflets frais et laissés au vent des regards subjugués. Tout le monde connait ce monde silencieux des délicates séductions aux superficies baignés. Chaloupé par l'onde des shorty ou des body ou des bikini, le cœur atomisé d'un coup de plongeon pourtant discret, l'unique vaguelette en déshabillé, les lèvres au bord du bord et les prunelles crocodiles qui caresse l'horizon du bassin troublé.

Les belles de pistache et leurs corps délicieusement moulés touchent et coulent les éblouis bouches bée.



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