ça se clique pour écouter la très belle musique de Luc Ex (de The Ex*) et notamment le profond "Fingerprints"...
histoire simple
Et voilà que la culture circule, par mail, par Facebook, par copies, par don, par hasard, par tout par le tube des youyou, par ci et par là, venu de B.B. et refilé à A.P., perdue retrouvée, nez à nez, puis renvoyée sous le manteau à X ou Y ou S, puis encore à l'inconnu(e) sur un ftp quelconque ou bandcamp ou myspace ou ou ou on ne sait on ne sait - on ne sait plus.
Et alors on découvre Ex (l'Ex ample), x il y à peu pour certain et star (même pas du X) depuis toujours pour d'autres, et alors et alors et alors, on échange on achète des CD ou on va fouiner ailleurs, puis on découvre encore encore encore, et tiens on tombe sur une vieux 33 dans une brocante, ou une page de fan sur un site, quelle surprise, on connait, on se plait de cette coïncidence, tout cela rend gourmand, puis affamé, joyeux puis rempli de désir, de savoir, de finesse d'esprit, de hauteur, de l'air de l'air de l'air, et on aime partager, c'est même un énorme plaisir dans la vie que de donner envie (en soi cela peut même être un bel idéal - donner du plaisir), provoquer à changer, à grandir, on en parle, on en discute on ré-écoute plus tard et on passe à autre chose, qui sait qui sait, qu'importe mais il y avait un guitariste avec ce bonhomme que l'on écoutait (celui tombé sans prévisions dans l'oreille suite à un vol dans l'étalage d'un disquaire), alors retour sur le net, sur le tube sur le reste et on tombe sur autre chose (oh ! Tom Cora ! Oh encore ! Les musiciens d'Ethiopie ! Ah la la), ce qui pousse à continuer, heureux, puis à collectionner les parcours des uns et des autres et l'histoire d'une friandise personnelle devient l'histoire de l'histoire de la musique, on s'y connait maintenant on dirait, c'est croustillant d'ailleurs et excitant surtout de sentir les influences les méandres les époques et les révolutions, alors on joue un peu comme ci un peu comme ça, on tente un peu comme ci un peu comme ça, alors on traine ses savates là où cela se passe, des lieux des caves des rendez-vous de folie, alors on écrit, on communique, on en parle on défend et on continue de laisser planer ses oreilles, pour soi pour d'autres pour rester un cœur dansant et, et, et.... ce que le monde sourit, dis donc, ce que le monde sourit.
La culture doit circuler.
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