jeudi 24 mai 2012

"Attrape moi si tu peux !"





Ben ouais. C'était le jour du mur du son. Chuck mâchouillait son Hollywood chloro' et fallait y aller. C'est un peu comme la fille "wahou !" de la boum, si tu hésite tu es mort.
Le mur du son... c'était pas rien. Un mythe, une quête, un truc de héros, de pilote précis, ou de fou passionné.

Et voilà le retour de ceux qui croient en quelque chose, que ce soit dans un Bell X-1* ou sur une scène ou simplement dans le blanc des grands yeux d'une étoile lointaine.

Croire et poursuivre ce que l'on ne voit pourtant pas mais que l'on sent à porté de main, juste pour le toucher, juste pour se sentir entier - et devant. Il y à de l'enfantin à vouloir stopper la mer avec des murs de sable sur une plage, mais il y a pour le reste de la vie un espoir sans âge, celui de toujours trembler pour un baiser ou une envie d'aller voir, d'ouvrir une voie, de conquérir l'inutile, de vibrer sans limite et de tenter le diable. On verra bien. C'est tout vu. On aime !

Alors évidemment, dans l'affaire... ça tangue un peu. Yeager le dit ... y a du buffeting*, ça secoue les breloques et les cœurs, les Breitling ou les badins, le sens de l'essentiel et le désir. Mais quoi. Même un détail, même un pas, même une larme font parfois penser que l'immensité est en chacun.











Allez hop. Le film en entier. "A l'américaine !" dirait François le facteur !





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