jeudi 17 mai 2012

Heureusement, il y à la musique.




Oui. Une possibilité du partage, une mutuelle des émotions, la communion des sensations. Pour s'élever ensemble et non simplement avaler ou regarder ou écouter. C'est aussi dans ce petit détail qui flotte entre les corps embrassés par le son, que l'on perçoit ce tremblement, un frisson, l'aventure échangé, donné, accompagné. Peut être ce soir, restera-il de ci ou de là quelques mémoires d'un présent entier et abandonné aux amoureux d'un instant - et aux amoureux tout court. 
Le son... et cet indescriptible état des atmosphères - comme la possibilité d'une île, à part, sans lois et enflammée de promesses. 
Finalement, la musique pour révéler et se rassasier de l'autre monde, celui où le temps et l'espace ne joue que pour danser, où l'esprit libre se donne nu et sans retenu, obscène et innocent, naïf et heureux. Un minuscule endroit, sans carte du tendre ni boussole, et où pourtant les éloignés se retrouvent, fantômes joyeux et vestiges des rencontres ensoleillées, réalité magnifique remplis d'impossibles sans aucune limites.

Et dans un solo, parfois, tout ceci et tout cela dans le grain d'une note, le frémissement d'un silence, l'histoire et le drame imaginé qui se déroule et s'offre comme ça. Parfois, oui, tout est là. Ce qui fut et ce qui sera, ce qui se nomme espoir et qui bat et bondi d'envie et de joie.

À fleur de peau, à fleur de peau.





On verra bien.





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