samedi 5 mai 2012

Il était une fois.




Le tableau des possibles, l'écriture comme un carton d'invitation, et le noir comme une île aux merveilles, à décorer, à compléter, à chatouiller. Le tableau noir. Cette part d'enfance à dessiner, préservée par des maitresses drôlement colorées - gardiennes des simples plaisirs et des avenirs remplis de joyeux souvenirs, reste longtemps le parfum des superbes années. Les années de jeunesse et d'un présent seul souci du moment, le temps des mots énigmatiques et des mondes immenses ouverts par un bout de craie*, l'époque des trésors et des agents secrets, des têtes en l'air et des chansons de Gotainer.
Noir comme le possible. Étrange paradoxe que ce bout de rien sombre et monolithique qui provoque à tous vents tant d'idées et de folles envies. Le tableau noir est une incroyable invention* qui donne des ailes à ceux qui ne sont que sur terre, qui relie les mondes et les imaginations, qui donne tout l'univers précieux à l'échappée libre.



Aucun commentaire: