vendredi 15 juin 2012

Juste après la grâce.







On y met ce que l'on veut, la douceur de l'air après la pluie ou la tristesse d'un soleil qui s’évanouit. Ou encore cet état de grâce après la grâce, comme une traine de cirrus, comme un petit bout d'après-midi sur un banc, au chaud, au bon, au doux, et qui subsiste, ou encore ou encore, ou encore comme cette sensation qui persiste et qui colle à la peau après les yeux illuminés de simplicités et de laisser aller, le nez embrassé d'odeurs et de parfums mêlés, les sens touchés chatouillés par la brise de courants caresse, les oreilles beurrées de sonorités vocales aux intérieurs joliment éraillés - l'intuition en harmonie - les cheveux au vent.

Ou encore ! On pourrait y mettre l'histoire, ce qui se donne et se partage, encoreencoreencore, ce qui fait grandir et pousser et s'élever, apprendre et s’émerveiller et s'étonner, décidément, s'étonner.
Et tout le reste bien sur, mais surtout ces trésors qui se perpétuent et éternisent le moment présent. Un beau cadeau. Inestimable et unique.







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