The Necks* (belle découverte BB)
Non il n'y a pas de sax dans cet album, mais du sex. Une basse qui lancine et une batterie qui tient l'hymne. C'est une ode, un oh!, une partie fine de musique hypnotique aux variations là où il faut, exactement. 53 minutes, one shot, un coup, direct au cœur des atmosphères baignés de sueur et jailli en 89. 1989. Drôle d'affaire cette année, mais une musique qui s'offre en lenteur, profitant des douceurs et des senteurs de tout ce qui est à dévorer, ouvert. The Necks est un OVNI sensuel, un olisbos sonore, jouet des sensations acoustiques aux effets atomiques. Gamahuchage improvisé au long court et à séduction non instantané.
Sex ou la combustion lente ; une préparation délicate aux respirations et à l'immersion. L'apnée préliminaire, une première.
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