dimanche 8 juillet 2012

Chatouilles des châteries.




Quelle énigme ! Et ouais, on se demande, on se questionne, on pose on dépose on collectionne les interrogations, les interpellations les consultations les auscultations, on embarque dans le Pourquoi pas ?, on essaye on ouvre on découvre, on déshabille on désape on farfouille on fouine, on chine on titille, ça va ça vient, c'est par là ou là ou là sur les cartes des tendres et les chasses aux trésors. 
Décidément on ne sait ce que c'est, décidément comme un beau bozon, ça fuit ça s'échappe, malgré le sel sur la queue, malgré la raison, la réflexion, la science et la chimie détaillée analysée, décidément on n'y voit pas grand chose dans ce bazar ! 

Les effets internes ne sont accessibles qu'à l'expérience. Les voilà les voici, en tournée des Grands Ducs, à se pavaner dans les artères intérieures, à se balader comme on baguenaude comme on visite comme on s'infiltre. Les émotions qui jaillissent du dedans, du fond, d'on ne sait, resplendissent sur le bord des peaux excités et enthousiasmés ! C'est une farandole, un manège enchanté, une divine jubilation, incompréhensible.

Certains disent : "faut pas chercher, faut se laisser aller !". Ah mais oui, ah mais voilà. D'autres rappellent les dangers, les inconnus les aléas les impossibilités et d'autres encore ne préfèrent pas y penser. Ah mais oui, ah mais voilà. C'est là, c'est un feu loin des artifices, une expression organique, une langue revenue du plus profond d'un lac, l'appel d'un air, le chant des sirènes, un truc de sorcière !

Les effets internes sont de véritables et splendides révolutionnaires.





Aucun commentaire: